Curiosités rollers |
des statues en roller - ou en quad plutôt - à Toulouse ou Bordeaux, j'ai oublié...
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Une autre curiosité que j'ai trouvée dans le livre (très utile, d'ailleurs !)
"Où s'embrasser à Paris", dans la collection "Paris est à nous"
(dans laquelle il existe aussi un guide intitulé "Le roller à Paris", qui n'est pas si mauvais que ça) :
Le
"Dico du bécot (ou les mille et une façons de parler du baiser)"
donne la définition suivante pour le mot "Patin"
:
Voici l'origine probable de l'expression rouler un patin : le patin a d'abord désigné une chaussure de femme à semelles épaisses
que les élégantes employaient pour se grandir. Il s'est spécialisé pour désigner une galoche sur laquelle on adaptait des clous
et surtout une ferrure pour aller glisser sur la glace (1427). L'expression argotique "rouler une galoche" est d'ailleurs également employée.
Par analogie de fonction avec le patin à glace, il désigne, vers 1845, une semelle métallique montée sur roulettes, dénommée, à partir de 1868,
"patin à roulettes". C'est ce dernier qui serait à l'origine du "baiser profond", c'est-à-dire le "patin". À moins qu'il s'agisse, comme certains
le pensent, d'un sens dérivé de patte "chiffon" (voir pattemouille).
Plus loin, sous
"Pattemouille", on trouve :
[...] Il est possible que l'argotique "patin" (baiser lingual), lui doive quelque chose, bien que certains préfèrent interpréter "rouler un patin"
comme une déformation plaisante de rouler à patins (à l'époque de la vogue du patin à roulettes).